Dans son schéma de jeu au parfum « néo-rétro », Vladimir Petković a décidé d’accorder sa confiance à deux nouveaux éléments pour animer la charnière centrale : Samir Chergui et Zinedine Belaïd. Un pari payant, puisque le duo a livré une prestation solide et complémentaire, même si l’adversaire du jour, le Zimbabwe, ne s’est pas montré particulièrement menaçant.
Pour cette rencontre amicale disputée cet après-midi à Djaddah, le sélectionneur national a opté pour un retour à son cher 3-5-2, un système qu’il maîtrise à la perfection. C’est d’ailleurs avec ce dispositif que le technicien bosniaque avait remporté la Coupe d’Italie avec la Lazio et mené la Suisse à une remarquable campagne lors de l’Euro 2021. Une philosophie qu’il semble avoir su transmettre avec succès à ses joueurs algériens.
Aux côtés de Jaouen Hadjam dans un premier temps, le duo Belaïd–Chergui a tenu la ligne défensive avec assurance et sérénité. Sans le penalty concédé en seconde période, qui a permis aux Zimbabwéens de réduire le score à 3-1, la copie aurait frôlé la perfection.
Algérie – Zimbabwe (3-1) : Belaïd séduit, Chergui confirme
Zinedine Belaïd, défenseur de la JS Kabylie, a marqué les esprits pour cette apparition sous les ordres de Petković. Solide dans les duels, discipliné et concentré, il a livré une prestation convaincante, aussi à l’aise dans une défense à trois qu’à deux. De son côté, Samir Chergui, apprécié du public pour sa combativité et sa mentalité exemplaire, a confirmé tout le bien que l’on pensait de lui.
Cette association prometteuse entre Belaïd et Chergui ouvre la voie à un avenir plus stable et rassurant pour la défense algérienne. Ensemble, ils postulent clairement au poste pour la prochaine Coupe d’Afrique. L’attente est désormais grande, mais surtout, l’espoir renaît.
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