À l’issue de la conférence de presse tenue hier, les intentions du sélectionneur national, Vladimir Petković, commencent à se dessiner plus clairement. À travers la composition de sa nouvelle liste, ses déclarations et son passé d’entraîneur, plusieurs indices permettent de comprendre la direction qu’il souhaite donner aux Verts.
Pour le stage de novembre, le technicien bosniaque a convoqué dix défenseurs, centraux et latéraux confondus. Un choix révélateur, qui ne doit rien au hasard. En effet, ce nombre important de joueurs dans le même secteur traduit une volonté claire de remodeler la ligne arrière de l’équipe d’Algérie. Tout porte à croire que Petković envisage de s’appuyer sur une défense à cinq, un dispositif qu’il a déjà expérimenté par le passé.
Dans ce schéma, trois centraux seraient épaulés par deux pistons offensifs, un système qui paraît cohérent avec le profil des joueurs sélectionnés. La présence conjointe de trois milieux à vocation défensive, Adem Zorgane, Ramiz Zerrouki et Yacine Titraoui, renforce encore cette hypothèse.
Les nouveaux plans de Petković : l’écart de Belaïli et l’exemple suisse
Autre signal fort quant aux plans de Petković : l’absence de six joueurs, dont Youcef Belaïli et Yassine Benzia, pourtant proche du sélectionneur depuis son arrivée. Ce choix rappelle la méthode qu’il avait adoptée à la tête de la sélection suisse, où il avait procédé à une refonte de son groupe avant l’Euro 2021. Une chose est sûre, Petković a opté pour une approche pragmatique lors des éliminatoires de la CAN 2025 et du Mondial 2026, en privilégiant certaines assurances, plutôt que la projection lointaine et les grandes manœuvres.
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