La spirale des forfaits continue de fragiliser l’équipe d’Algérie. Aujourd’hui, un autre forfait est annoncé, le quatrième en l’espace de quatre jours.
C’est désormais le quotidien du stage de novembre de l’équipe d’Algérie. Après Ramy Bensebaïni, Farès Chaïbi et Mohamed Lamine Tougai, c’est autour de Luca Zidane de signer son nom sur la longue liste des absents. Comme le vient d’expliquer la FAF, victime d’une blessure aux adducteurs contractée avec son club, Grenade, Zidane fils a été autorisé à quitter le stage, laissant le sélectionneur Petković face à un nouveau casse-tête.
Un casse-tête largement évitable si la coordination s’était faite dans les règles de l’art. Ainsi, comme nous l’avions évoqué hier, cette succession de défections soulève de sérieuses questions sur la gestion de l’effectif. Pour pallier l’absence de Zidane, « le sélectionneur national a convoqué le gardien du CS Constantine, Zakaria Bouhalfaya » lit-on sur le site de la FAF.
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— Équipe d'Algérie de football (@LesVerts) November 12, 2025
Luca Zidane : un autre exemple qui met à nu la gestion du staff de Petković !
Le cas de Tougai n’est malheureusement pas isolé, et il met en lumière un problème structurel : la sélection semble parfois fonctionner en décalage complet avec la réalité des clubs. Et le cas de Zidane, blessé avec son club comme l’a expliqué la FAF elle-même, ne fait que confirmer la tendance surréaliste de la situation.
Appeler des joueurs encore marqués par des blessures ou en manque de compétition soulève non seulement des questions sur la préparation physique, mais aussi sur la stratégie même de Petković. Chaque absence crée un effet domino, obligeant l’encadrement à revoir ses plans et à improviser sur le terrain.
La coordination entre la Fédération et les clubs, censée protéger les joueurs et assurer un suivi optimal, semble aujourd’hui défaillante. Quand les blessures s’accumulent et que les remplaçants doivent être appelés à la dernière minute, c’est toute la stabilité et la compétitivité de l’équipe qui sont mises à l’épreuve. Les Fennecs risquent de payer le prix fort si cette gestion n’est pas revue.
LIRE L’ÉDITO : Encore libéré après une convocation, Tougai, 0 minute depuis un mois… : un signe d’une négligence surréaliste ?













