Au moment de l’annonce du onze de l’équipe d’Algérie face à l’Arabie saoudite, un détail a immédiatement interpellé : Anis Hadj Moussa et Riyad Mahrez, deux ailiers droits de métier, étaient alignés ensemble. On pouvait logiquement s’attendre, en l’absence de Mohamed Amoura, à voir le jeune Hadj Moussa occuper le flanc gauche de l’attaque algérienne. Mais surprise : il a évolué… exactement dans la même zone que son capitaine, partageant le côté droit avec Mahrez.
Si le sélectionneur national, Vladimir Petković, avait su séduire face au Zimbabwe lors précédent match amical de ce rassemblement, avec un schéma de jeu applaudi pour sa cohérence, il a, cette fois, totalement laissé perplexe.
Contre l’Arabie saoudite, ce 18 novembre, le sélectionneur national a surpris tout le monde avec un dispositif pour aussi inédit qu’insolite : deux ailiers alignés… du même côté, laissant l’autre flanc complètement désert. Un choix assumé, puisqu’il s’agissait du plan initial, et non d’un ajustement improvisé.
Arabie saoudite 0-2 Algérie : Petković sait étonné, les Verts déroutent avec un flanc droit surpeuplé et un gauche déserté !
À plusieurs reprises, l’équipe d’Algérie s’est ainsi retrouvée surchargée à droite, où Riyad Mahrez et Anis Hadj Moussa se marchaient presque dessus, tandis que le couloir gauche restait étrangement vide. Seuls quelques décrochages d’Houssem Aouar ou les montées de Rayan Aït-Nouri ont ponctuellement occupé cette zone laissée orpheline.
Difficile, dans ces conditions, de trouver une justification solide aux choix de Petković. L’absence de Mohamed Amoura pouvait parfaitement être compensée par la reconduction du 3-5-2, un système qui avait offert à la sélection un équilibre convaincant. Et même si l’Algérie a fini par s’imposer, cette décision tactique singulière mérite d’être soulignée tant elle intrigue et interroge.
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