Pour ceux qui n’ont pas suivi, l’Entente de Sétif, mythique club du championnat algérien (Ligue 1 Mobilis), traverse un début de saison particulièrement difficile. Entre les tracas administratifs, les désaccords sur la gestion sportive et la gronde de la vox populi, les Aigles des Hauts Plateaux peinent à déployer leurs ailes. Et pourtant, le club bénéficie d’une stabilité financière assurée grâce à la mainmise du géant de l’électricité algérienne, Sonalgaz, désormais actionnaire majoritaire. Mais la somme de ces problèmes finit par peser lourd sur les résultats sportifs.
En effet, l’ESS semble prolonger la mauvaise dynamique de la saison dernière et peine à retrouver son niveau d’antan. Avec seulement deux petites victoires en neuf matchs, l’Aigle sétifien ne ressemble plus à ce qu’il était : une référence du football algérien et continental.
Au cœur de cette cacophonie, un homme fait face : Toufik Rouabah, entraîneur respecté et apprécié à l’échelle nationale. Après la victoire face à Ben Aknoun, le technicien n’a pu contenir son émotion. En larmes, il a confié : « Hasbiyallāh wa ni‘ma al-wakīl (Dieu me suffit, Il est le meilleur garant). Je suis un enfant de l’équipe avant d’en être l’entraîneur. »
Des mots lourds de sens, révélateurs d’une pression immense sur les épaules d’un coach passionné, dévoué et sans relâche au service du club de son cœur. Avec un match en retard, l’ESS ne compte que deux points d’avance sur la zone de relégation — une situation alarmante pour un club de ce prestige.
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