Lorsqu’il a été retenu pour le stage de novembre avec l’équipe d’Algérie A’, le débat s’est immédiatement enflammé : fallait-il miser sur son expérience ou tourner définitivement la page ?
Entre les partisans d’un retour qui peut donner lieu à une belle histoire, et ceux qui réclamaient du sang neuf, le terrain a tranché. Islam Slimani, légende vivante et meilleur buteur de l’histoire des Verts, a tenté de forcer son destin, mais cette fois, il n’a pas eu gain de cause.
Face à l’Égypte B, lors de la double confrontation de ce mois de novembre au Caire, Super Slim est resté muet, alors qu’il était l’un des joueurs qui ont bénéficié du meilleur temps de jeu de toute l’équipe.
Naturellement, on ne lui demande pas de marquer à chaque ballon, simplement de livrer une copie potable. Or, sa prestation n’a jamais dépassé le niveau de l’acceptable. Combatif certes, leader bien sûr, toujours prêt à presser, Slimani n’a pas triché dans l’effort, jamais, loin de là. Mais cela ne peut être suffisant pour prétendre à une place au Qatar et défendre le titre de 2021, alors que d’autres alternatives existent.
Ce que l’on retient, c’est l’impression d’un joueur qui a voulu prouver coûte que coûte qu’il avait encore sa place, sans parvenir à en apporter la preuve sur le terrain. Et malgré tout le respect que lui doit le football algérien… à 37 ans, il est temps de fermer la page Slimani.
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