Dans une interview accordée à la chaîne algérienne El Hayat TV, Youcef Belaïli est revenu, avec franchise, sur l’un des épisodes les plus marquants de son été 2025 : son arrestation à l’aéroport de Paris-Roissy, en juillet dernier. Une affaire qui avait enflammé la toile, sans que le principal concerné ne s’exprime…
En effet, L’international algérien et as de l’Espérance de Tunis, a raconté pour la première fois sa version des faits. Tout commence début juillet. Après avoir disputé la Coupe du monde des clubs avec l’EST, puis profité de quelques jours de vacances aux États-Unis, Youcef Belaïli rentrait en Algérie. C’est lors d’un vol Air France en provenance de New York et à destination de Paris que l’incident s’est produit. À bord de l’avion, Belaïli voyageait en famille, loin de se douter que ce trajet allait virer à la mésaventure.
Belaïli : « J’ai défendu mon fils. Je suis un père avant d’être un footballeur »
« J’étais avec mon fils et mon frère. Quand je suis revenu des toilettes, j’ai trouvé le steward en train de parler mal à mon fils », confie le numéro 10 des Verts. Selon lui, son enfant aurait eu un problème avec sa ceinture de sécurité, jugée inconfortable. « Mon fils s’est levé parce qu’elle ne lui allait pas. Et là, le steward lui a dit qu’il n’était pas bien élevé, qu’il manquait d’éducation et qu’il faisait honte à ses parents. » Des propos honteux à l’égard d’un petit bambin.
Le ton serait alors monté rapidement entre le joueur et le membre de l’équipage. « On s’est disputé verbalement, mais jamais je n’ai levé la main sur qui que ce soit », assure Belaïli. Pourtant, à l’atterrissage, une patrouille de police attendait le natif d’Oran sur le tarmac. « Ils m’ont arrêté, menotté devant tout le monde, même devant mon fils », raconte-t-il. Une scène filmée par un passager, devenue virale sur les réseaux sociaux, où l’on voyait l’ailier algérien visiblement furieux, encadré par des policiers.
Libéré le jour même après l’intervention des services algériens en France, Belaïli n’avait jusque-là jamais commenté l’incident. Certains médias étrangers avaient parlé d’un « comportement violent », d’autres évoquaient une « altercation avec le personnel de bord ». Aujourd’hui, le joueur tient à rétablir sa vérité : « J’ai juste défendu mon fils. Je suis un père avant d’être un footballeur. »
Belaïli affirme vouloir tourner la page. Et l’on se rappelle tous ici de sa story furieuse sur Instagram, en réaction à cet épisode.
Son clash avec Said Benrahma : Belaïli enterre la hache de guerre
L’été dernier n’a pas été de tout repos pour Youcef Belaïli. L’ailier algérien s’est retrouvé au cœur d’une petite querelle avec son coéquipier en sélection, Saïd Benrahma. Une tension discrète mais bien réelle, alimentée par une série de publications énigmatiques échangées sur Instagram. Les deux hommes semblaient se répondre à distance à travers des chansons, des photos et des messages codés, laissant les internautes déchiffrer ce qui ressemblait à une brouille autour du prestigieux numéro 10.
Un feuilleton qui a fait grand bruit sur les réseaux sociaux, mais que Belaïli préfère aujourd’hui minimiser. « Saïd est mon frère. Il n’y a aucun problème entre nous. Ce sont les internautes qui veulent créer des histoires », a-t-il assuré avec calme. Pourtant, au vu de l’ampleur qu’a prise cette affaire, il est difficile de ne pas douter de cette version, aussi rassurante et souhaitable soit-elle.
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